Cette charte, selon le président du ROCIAD Abass Diabaté, est relative à la prise en compte de l'ensemble des préoccupations de la jeunesse africaine, dans son épanouissement et son implication dans le développement socioéconomique du continent noir.
Selon lui, la couche juvénile ne doit pas être tenue à l'écart du développement de l'Afrique, car elle représente les futurs dirigeants du contient et sont donc concernés par la promotion de la culture et de la civilisation de leur pays respectifs.
La charte africaine de la jeunesse a été adoptée lors du sommet de Banjoul (Gambie) en 2006 et de nos jours ratifiée par plus de 15 Etats membres de l'Union africaine (UA).
"Nous sommes très inquiets, car le jeune guinéen en particulier et le jeune africain en général a du mal à jouer son rôle dans le développement de son pays ou de son continent", a dit M. Abass, qui estime que les jeunes africains sont plus occidentalisés qu'africanisés.
"Nous sommes pauvres parce que nos esprits sont pauvres", a-t- il lancé.
La charte africaine de la jeunesse est un document qui traite de plusieurs aspects concernant les obligations des Etats africains en vers la jeunesse, de la participation des jeunes dans le processus de développement et de démocratisation du contient, de la politique nationale pour les jeunes, de l'application de la loi et du développement durable et la protection de l'environnement etc.
