Togo : la Fête du 13 janvier se déroulera dans un contexte réconciliation nationale

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Les autorités togolaises n'ont pas même annoncé le modeste rituel de prise d'armes qui a marqué l'événement durant ces trois dernières années.

La date du 13 janvier était commémorée sous le régime Eyadèma sous l'étiquette de "fête de la libération nationale".

Le 13 janvier 1967, le premier président du Togo indépendant, Sylvanus Olympio, a été assassiné et son régime renversé par un groupe de militaires togolais démobilisés de l'armée française à l'issue de la 2ème guerre mondiale, parmi lesquels le défunt président Eyadèma qui a pris plus tard les rennes du pouvoir et dirigé le Togo de 1967 à 2005.

- Advertisement -

Le pouvoir en place depuis 2005 sous son fils Faure Gnassingbé a progressivement rompu avec la célébration en pompe de cette date considérée par une partie de l'opinion nationale et l'opposition comme un facteur qui sème la division entre les Togolais.

Des simples rituels de prise d'arme suivis de très brefs parades, la manifestation s'est réduite au recueillement. Un changement qui, de l'avis des observateurs, s'accorde avec le contexte du processus de réconciliation enclenché dans le pays sous l'impulsion du chef de l'Etat lui-même.

Sous feu Eyadèma, le 13 janvier est célébré avec un air de triomphe, dans une atmosphère de gaieté générale. Il mobilisait toutes les unités des forces armées et une marrée de civils pour un défilé en couleurs, et se poursuivait par des réjouissances populaires dans l'après-midi et un dîner de gala offert le soir sur invitation au camp militaire par le défunt président.