Guinée : vers une nouvelle réforme dans le secteur minier guinéen

Afriquinfos Editeur
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Les réformes vont porter sur les types de conventions, de concessions et de permis de recherches minières signés, ratifiés et promulgués depuis plus de 15 ans, entre la Guinée et les grandes sociétés minières implantées dans le pays.

Selon un cadre du ministère des Mines et Géologie interrogé par Xinhua, on compte actuellement onze 11 conventions signées, ratifiées et promulguées, trois signées, ratifiées et non promulguées.

Dans le secteur de la bauxite guinéen, a ajouté la même source, il existent neuf titres d'exploitation et 150 permis de recherche géologique, contre plus de trois cent permis de recherche dans le domaine aurifère et plus de trente permis de recherche pour les métaux de base, répertoriés à travers tout le pays.

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Plusieurs autres mesures visant à assainir le cadastre minier guinéen seraient en phase de préparation sous la conduite du Ministre guinéen des Mines et Géologie, Mohamed Lamine Fofana.

Il s'agit entres autres de l'audit du cadastre minier et la mise en place d'un patrimoine minier afin que les intérêts de la Guinée dans l'exploitation de ressources minières soient profitable aux populations guinéennes, tout en protégeant les intérêts des sociétés minières étrangères.

Les resserves en ressources bauxitique de la Guinée sont estimés à plus de 40 milliards de tonnes avec plus de 40% de teneur en alumine (2eme pays producteur mondial après l'Australie).

On estime la potentialité en fer à travers deux gisements de fer de classe mondiale: les monts Nimba (1 milliard de tonnes avec une teneur en fer de 63% à 68%) et Simandou (plus de 2 milliards de tonnes avec une teneur en fer de 65% à 68%).