Otages : les canaux restent ouverts pour des négociations avec AQMI (ministre français)

Afriquinfos Editeur
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Le ministre français, qui s'adressait aux journalistes, avant l’ouverture de cette réunion, faisait allusion aux six Français enlevés par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI): quatre ingénieurs enlevés le 16 septembre 2010 au Niger et deux autres enlevés le 25 novembre dernier à Tombouctou au nord du Mali.

Il a par ailleurs salué "la volonté et le sens de responsabilité de la Mauritanie, ainsi que les efforts qu'elle a consentis dans la lutte contre le terrorisme et l'insécurité dans la sous-région".

Cette volonté, a-t-il poursuivi, "mérite d'être comprise au sein de l'Union européenne" et l'UE doit apporter son aide pour le développement de ce pays, "dont les besoins en infrastructure et en équipement nécessitent un plus large soutien", a-t-il conclu.

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A l'ouverture de la réunion qui regroupe les ministres de dix pays – Mauritanie, Algérie, Maroc, Tunisie, Libye pour le Maghreb, et France, Espagne, Italie, Portugal et Malte pour l'Europe, le ministre mauritanien de Défense Ahmedou Ould Idey a appelé au tarissement des sources de financement du terrorisme et au refus de payer des rançons aux terroristes preneurs d'otage.

 La réunion de Nouakchott, qui doit prendre fin dimanche soir, devait se penchera sur les menaces terroristes au Sahel avec les prises d'otages occidentaux et sur la prolifération des armes dans la région après la crise libyenne.