"Nous démentons toute responsabilité dans l'enlèvement des européens du camp de Tindouf et nous ferons parvenir nos revendications juste à la France et au Mali", indique le communiqué.
AQMI revendique en revanche les deux enlèvements d'occidentaux dans le nord du Mali, soulignant qu'il s'agit de représailles face à l'arrestation, par le Mali, de membres de l'organisation, dont Mohamed Lemine Ould M'Balla remis aux autorités mauritaniennes par Bamako.
L'organisation se "réjouit d'être responsable de l'enlèvement, dans la nuit du 24 novembre dernier, dans l'est malien, de deux agents des services secrets français, Philips Fardon et Serge Lazerfirc".
"La deuxième opération exécutée par les petits fils de Youssef Ibn Tachefin moudjahidin est celle du 25 novembre, dans la ville de Tombouctou , au cours de laquelle trois autres européens ont été enlevés, avec la bénédiction d'Allah le très haut et le tout puissant", indique le communiqué.
"L'enlèvement des deux espions et des trois occidentaux intervient en représailles aux nombreuses agressions perpétrées par la France contre les musulmans dans les pays du Sahel et contre la politique idiote suivie par Sarkozy", poursuit le communiqué, ajoutant que "les moudjahidin ont choisi le sol malien pour exécuter ces deux opérations en réaction à l'engagement injustifié du gouvernement d'Amadou Toumani Touré contre les moudjahidin, en se soumettant aux pressions de la France".
Le communiqué cite ce qu'il appelle les péchés du Mali, notamment l'arrestation d'Abou Sâd Al Azawadi (de l'Azawad malien), d'Abou Youness le Malien et du moujahid Mohamed Lemine ould M' Balla remis par Bamako à Nouakchott".
AQMI reproche aussi au Mali "sa participation, au côté de la Mauritanie dans des attaques visant ses combattants ainsi que la mise à la disposition des croisés (français) de l'aéroport de la ville de Menqué".
