Selon notre source, un préavis de grève avait été adressé aux autorités guinéennes depuis le 25 novembres, conformément aux règles et textes légaux en vigueurs dans le pays, mais n'a pas eu une suite favorable.
Devant cette demande des travailleurs, la société CBG a déjà fait une augmentation de 8,5 % sur les salaires des employés qui, pourtant ont refusé cette alternative, affirmant qu'elle peut faire mieux.
Selon des estimations, une journée de grève au sein de la CBG dont l'État guinéen serrait d'ailleurs actionnaire, pourrait provoquer une perte ''économique'' de plus d'un millions de dollars, soit plus de 700 mille dollars pour le gouvernement guinéen qui détient 65% des actions dans l'actif de la société.
La revendication des travailleurs de la Compagnie des bauxite de Guinée, fait suite à la chertés de vie, à l'inflation de la monnaie guinéenne et surtout à la faiblesse du pouvoir d'achats, causé par plusieurs facteurs économiques dégradants ces dernières années.
Selon les propos d'un syndicaliste des travailleurs de la société, la direction général de la CBG aurait fait une économie sur le budget prévisionnel des salaires de plus de 7 millions de dollars avec les variation de la valeur monétaire entre le francs guinéen et l'unité de compte (dollars).
Depuis plus de 38 ans (1973), les travailleurs de cette société n'ont pas observé un mouvement de grève, même en solidarité avec d'autres branches socioprofessionnelles.
La Compagnie des bauxites de Guinée est une entreprise du secteur minier. Depuis 1963, elle exploite l'important gisement de bauxite de Sangarédi, dans la région de Boké et son minerai, réputé d'excellente qualité grâce à sa teneur de 60% en alumine.
