La question est le motif d'une visite officielle que le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement, Niebel Dirk, a entamée lundi dans la capitale togolaise et marquée de discussions avec les dirigeants du pays.
L'Allemagne a repris partiellement sa coopération avec le Togo, après l'avoir suspendue depuis près de vingt ans à un moment où les principaux partenaires, dont l'Union européenne, reprochaient un "déficit démocratique" au gouvernement d'alors.
A l'issue des élections législatives d'octobre 2007, l'Union européenne a fait une "reprise pleine et entière" de sa coopération avec le Togo en indiquant que les consultations se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes.
Aujourd'hui, l'Allemagne, de son côté, se prépare à rétablir totalement sa coopération bilatérale avec le Togo, estimant que ce pays a réalisé un "grand pas vers la démocratie" et voulant désormais contribuer à ce que les progrès réalisés soient "durables".
Le ministre Niebel Dirk en a discuté lors d'une réunion avec le Premier ministre, en plus d'une rencontre avec le président togolais Faure Gnassingbé.
Au sortir de l'audience chez le chef de l'Etat, M. Dirk a indiqué avoir parlé avec Faure Gnassingbé dans un "large contexte" de comment reprendre la coopération bilatérale.
"Nous voulons montrer que nous reconnaissons et que nous respectons les progrès qui ont été réalisés dans le processus démocratique", a précisé M. Dirk.
Le ministre allemand ajoute que son pays souhaite soutenir le Togo dans ses efforts pour "relever les défis qui vont continuer à se présenter".
