Guinée : de nombreux handicapés tenus de faire la manche pour vivre dans la capitale

Afriquinfos Editeur
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Ce 3 décembre a été marqué par la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées avec pour thème "Ensemble pour un monde meilleur pour tous''.

Il s'agit d'oeuvrer pour "Inclure les personnes handicapées dans le développement''.

En Guinée, rares sont les personnes handicapées préoccupées par la recherche de la pitance quotidienne ont su que ce 3 décembre était leur fête.

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C'est le cas de O.Cissoko, un jeune homme de 25 ans qui arrive à peine à se trouver les trois repas par jour. Car étant sans profession et ne vivant que de la manche sur les trottoirs de la capitale guinéenne.

"A cause de mon handicap, j'ai été rejeté par mon père. Je suis orphelin de mère et j'ai une petite soeur, qui elle au moins bénéficie de l'attention de notre père. Raison pour laquelle n'ayant pas eu la possibilité d'aller à l'école je suis obligé de tendre la main pour vivre", témoigne ce paraplégique, qui se sert d'un tricycle obtenu grâce à un don d'une société de téléphonie mobile de la place.

M. Soumah, elle est une jeune fille qui a à peine ses 20 ans, mais souffrant d'une atrophie au bras gauche. Elle vit aussi de mendicité, faute de moyens de survie.

Elle a une tante qui lui sert de tutrice, mais selon elle, cette dernière exige d'elle un compte rendu tous les soirs de ce qu'il réussi à piocher de gauche à droite en faisant la manche.

De l'argent quelle lui retire pour ne retourner qu'une infime partie.

De tels exemples sur le quotidien des personnes handicapées font légion à Conakry où la réinsertion des personnes handicapées demeure une gageure.