Dispersion d’une manifestation pour un procès contre l’ancien président mauritanien Ould Taya

Afriquinfos Editeur
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Ils exigeaient, dans leur slogans, que les auteurs des exactions contre les négro-mauritaniens soient traduits devant la justice, et la suspension de l'opération d'enrôlement en cours actuellement dans le pays.
 

La Mauritanie a connu, en 1989 des violences interethniques visant les populations négro-mauritaniennes, suite auxquelles plus de 20 000 mille noirs mauritaniens ont été déportés vers le Sénégal et le Mali voisins.

Certains mouvements de droits humains continuent, à ce jour, à revendiquer le jugement des auteurs de ces actions survenues sous le régime de l'ancien président Ould Taya (1984-2004). Depuis qu’il a été déchu à la faveur d'un coup d'Etat militaire, en 2004, Taya vit en exil au Qatar.

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Les jeunes du mouvement touche pas à ma nationalité (TPN) s’étaient rassemblés devant le bureau de la poste, en plein centre de Nouakchott, pour tenter d'aller vers le palais présidentiel, avant d'être dispersés, à coup de grenades lacrymogènes et de matraques, par la police antiémeute.