Mauritanie : des ONG tentent de commémorer le massacre de Négro-mauritaniens

Afriquinfos Editeur
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Inal, située à plus de 200 km au nord de la capitale économique Nouadhibou avait été le théâtre, en novembre 1991 du massacre de 28 soldats négro-mauritaniens, dans le cadre de l'épuration ethnique, perpétré sous l'ancien président Maouiya Ould Taya (1984-2004).

 Selon ses initiateurs, la caravane avait pour objectif de « célébrer le souvenir du massacre de ces 28 négro-mauritaniens, dans les conditions qui n'ont jamais été élucidées ». Les auteurs de ce massacre « continuent aujourd'hui, en toute impunité, à bénéficier de la protection du pouvoir », soulignent-t-ils.

La caravane a été bloquée par le groupement de surveillance routière, au kilomètre 35 sur l'axe Nouakchott-Nouadhibou, où ses membres ont été soumis àun contrôle systématique.

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Selon un journaliste de l'ANI (Agence Nouakchott d'Information) accompagnant la caravane, les policiers ont soumis les 20 véhicules et leurs occupants à un contrôle systématique, après avoir isolé Biram Ould Dah,  président de l'initiative anti-esclavagiste, du reste des voyageurs, et saisi des appareils photos.

Les policiers ont expliqué que les voitures ont été arrêtées pour défaut de visite technique et certains passagers pour défaut de pièces d'identité.

Le massacre d'Inal constitue l'un des passages les plus sombres de ce qui est communément convenu d'appeler « passif humanitaire » en Mauritanie, marqué par l'épuration ethnique visant les négro- mauritaniens.