Tunisie: La Constitution intéresse tous les Tunisiens et non pas un parti politique

Afriquinfos Editeur
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Selon M. Marzouk, la prochaine constitution ne doit pas synonyme de "butin politique" d'autant plus que le texte de cette nouvelle constitution devra être "attaché aux valeurs et aux équilibres internes propres à la Tunisie".

La future constitution, a-t-il ajouté, sera un "un trait d'union entre le local et l'universel", d'où "il faut défaire de toutes convictions idéologiques pour parvenir à un consensus national".

La polémique autour des convictions idéologiques au sein de la nouvelle constitution tunisienne a été déclenchée suite à la présentation mardi par le Mouvement Ennahdha de son projet de constitution où le mouvement voir que la "Charia" islamique (procédure de respect de la loi de Dieu) soit la principale source de législation. Ce qui a été contré par plusieurs groupes parlementaires.

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Dans ce sens, "l'écriture de la constitution ne doit pas émaner d'une vision partisane unique à caractère idéologique", a déclaré M. Iadh Ben Achour, juriste tunisien et ancien président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution tunisienne.

"Seule la concorde nationale est la solution", a indiqué M. Ben Achour qui a appelé pour une constitution "simple" et "accessible au peuple" dans son écriture qui ne devra pas être "porteuse de concepts techniques réservés aux spécialistes".

Excluant toute "vision théocratique ou militaire du pouvoir", M. Ben Achour a révélé que "l'état civil est le meilleur choix pour la Tunisie" tout en exprimant sa confiance dans la capacité du Mouvement Ennahdha (parti au pouvoir) de "tenir ses promesses d'instaurer un régime politique civil en dépit de son référentiel islamique".