Les déclarations du chef de CNT, Mustapha Abdul Jalil, dans lesquelles il a menacé de couper les liens avec les pays rejetant le rapatriement des membres de la famille de Kadhafi, "ne concernent pas l'Algérie", a fait savoir le journal Echorouk citant une "source fiable".
"Il n'y a eu, jusqu'à présent, aucun mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale ni d'Interpol contre les membres de la famille de Kadhafi, qui sont hébergés en Algérie pour des raisons humanitaires", selon la même source.
La source a souligné que les autorités libyennes "n'ont pas officiellement demandé le rapatriement de la famille Kadhafi installée en Algérie", ajoutant qu'il n'y a pas eu de mandat d'arrêt contre Safia, l'épouse de Kadhafi, ni sa fille et ses fils, à savoir Aisha, Hannibal et Mohammed.
Aisha Kadhafi, qui avait fait des déclarations hostiles à l'encontre de la CNT, s'est engagée à respecter les demandes d'hébergement posées par les autorités algériennes, a poursuivi la source.
