Amnesty International contre l’extradition de l’ex-PM libyen

Afriquinfos Editeur
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Dans une déclaration pour la presse, Mme Garbouj a également appelé les autorités tunisiennes, notamment les ministères de la Justice et des Droits de l'Homme, à "se conformer à la Convention contre la torture ratifiée par la Tunisie en 1988", estimant que l'ancien responsable du régime Kadhafi serait exposé à "des risques de torture et d'exécution".

La présidente de l'Association tunisienne de lutte contre la torture, Mme Radhia Nasraoui, s'est déclarée convaincue que le président tunisien Moncef Marzouki n'allait pas accepter d'extrader Bagdadi Mahmoudi vers la Libye.

"Les traditions tunisiennes, a-t-elle dit, ne permettaient pas de remettre une personne qui a trouvé refuge en Tunisie".

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L'affaire de l'extradition de Mahmoudi a été l'une des principales questions évoquées lors des récentes rencontres en Libye entre le président tunisien et les dirigeants libyens dont le président du Conseil national de transition (CNT) libyen Mustapha Abdeljalil.

Le président tunisien avait affirmé que la garantie d'un procès équitable pour Bagdadi Mahmoudi en Libye et l'instauration d'une justice transitionnelle préservant son intégrité physique peuvent constituer les "seules des conditions" de son extradition.

Bagdadi Mahmoudi a arrêté le 22 septembre 2011 dans le sud de la Tunisie. Il est accusé d'accès illégalement au territoire tunisien.