Les activités tournent au ralenti malgré l’arrêt des violences à Conakry

Afriquinfos Editeur
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Les établissements bancaires fonctionnent même si la paralysie qui affecte le monde du commerce, impacterait "négativement" sur les milieux bancaires.

Les opérateurs économiques constituant le gros de la clientèle, selon un spécialiste de la finance, qui s'est confié à Xinhua sous le couvert de l'anonymat.

La suspension des activités dans les marchés de Conakry sont consécutifs aux casses qui se sont produits durant les violences enregistrés dans la ville du 27 février au 6 mars.

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Le président guinéen Alpha Condé a certes rassuré les opérateurs économiques au cours d'une rencontre qui s'est tenue mardi à Conakry, sur la volonté du gouvernement de faire la lumière sur ces incidents, tout en les invitant à se faire recenser pour ce qui est des victimes, les marchés restent fermés.

Une ONG de défense des droits humains dénommée le Goha (Groupe organisé des hommes d'affaires) a invité les commerçants à cesser toute activité jusqu'à nouvel ordre, demandant au passage que toutes les victimes soient dédommagées.

Les établissements scolaires ont été fermés, par mesure de prudence par certains responsables de ces écoles, qui craignent d' exposer leurs élèves en ce moment de tension dans la cité.

La reprise normale des cours est annoncée pour lundi prochain, a-t-on appris de bonne source.

Concernant le transport en commun, là aussi tout tourne au ralenti, la seule société de transport de bus, la Sotragui, ayant décidé de garer ses bus, pour les épargner d'être la cible des manifestants.

Les populations sont tenues de se rabattre sur les taxis pour effectuer les déplacements, en cas de besoin.