Journée mondiale sans tabac, édition 2023: Le Togo comme l’OMS ambitionnent de remplacer la culture du tabac par des productions vivrières

Afriquinfos Editeur
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Célébration de la «Journée mondiale sans tabac» 2023 au Togo.

Lomé (© 2023 Afriquinfos)- L’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) et ses partenaires ont encore célébré ce 07 juin 2023 la «Journée mondiale sans tabac» qui vise à contribuer à éradiquer la production et la consommation de cette substance psychoactive.

Au Togo, la célébration de cette Journée a été lancée par le Secrétaire général du ministère en charge de la Santé, Dr Kokou Wotobe, à la faveur d’une conférence de presse en présence d’un parterre de partenaires nationaux et internationaux.

Selon les chiffres avancés par le Secrétaire Exécutif de l’ACTA (Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique), Léonce Sessou, «le tabagisme tue plus de huit millions de personnes dans le monde chaque année dont un million de non-fumeurs. En termes de production, le continent africain à lui seul produit 11% du volume mondial. Ceci au moment où plusieurs pays du continent sont confrontés à une insécurité alimentaire sévère». Comme l’a martelé le représentant du ministre Pr Moustafa Mijiyawa à cette célébration, Dr Kokou Wotobe (SG du ministère de la Santé), «le tabac ne peut remplacer les aliments car n’apportant rien de positif à l’organisme». Ce qui justifie le choix du thème de l’édition 2023 intitulé «Cultivons des aliments, pas du tabac». Un message lancé à l’endroit des producteurs à «remplacer la culture du tabac par des cultures vivrières».
Après l’adhésion du pays à la convention de l’OMS contre le tabac, les plus hautes autorités togolaises ont pris un décret en juillet 2012 mettant en place sur le plan local un CNLT (Comité National de Lutte contre le Tabac).

Un organe qui en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux mène des actions préventives et curatives pour éradiquer cette plante psychoactive et dont le principal principe actif est la nicotine. Ainsi, en marge des campagnes de sensibilisation, un numéro vert est mis à la disposition de la population pour signaler des cas préoccupants. Les personnes dépendantes de la toxicomanie sont traitées dans des centres de désintoxication sous les auspices du PNAPP (Programme National des Addictions aux Produits Psychoactifs).

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