Prévention de l’extrémisme violent: Des experts du Conseil de l’Entente et du Ghana proposent une pile de mesures aux pouvoirs publics

Afriquinfos Editeur
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Marcel A. Tanoh (4è de la gauche), Secrétaire exécutif du Conseil de l'Entente et des experts de la région.

LOME (© 2023 Afriquinfos)- A l’issue de trois de trois jours (du 4 au 6 mai) d’intenses échanges d’expériences et d’analyses, des experts étatiques et de la Société civile (du Conseil de l’Entente et du Ghana), acteurs des structures de prévention de l’extrémisme violent, se sont séparés sur une note d’espoir.

Le Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Marcel Tanoh, en compagnie d’experts.

C’est le Secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile togolais, le Colonel Mensah Akobi qui a dirigé la cérémonie de clôture au nom de son ministre de tutelle le 6 mai dernier à Lomé. Il a exprimé les vives félicitations des autorités du pays hôte à l’endroit des participants, des partenaires financiers et techniques de ce troisième atelier régional du genre pour la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace Entente et sur le sol ghanéen.

Il s’est particulièrement réjoui de ce que les experts venus des cinq pays du Conseil de l’Entente et du Ghana «n’ont pas fait l’économie de leur participation active, encore moins du partage d’expériences». Au travers de plusieurs panels et de travaux en groupes suivis de restitutions, les participants à l’atelier de Lomé ont, après un point sur la situation de la menace, souligné la spécificité de l’approche de prévention de l’extrémisme violent et l’importance de sa mobilisation dans l’espace «Entente», partagé les politiques publiques idoines en la matière dans leurs pays respectifs.

Une rigueur des travaux qui a accouché d’une série de  recommandations à l’endroit des acteurs sociaux et gouvernants de la sous-région. Aux rangs de ces recommandations figure en bonne place «le besoin d’un renforcement de la décentralisation comme politique institutionnelle» et «l’accroissement de la participation citoyenne de manière à consolider la confiance citoyens-Etat, citoyens-Collectivités territoriales, et citoyens-Communautés locales».
Ces spécialistes des questions sécuritaires à l’échelle de la sous-région proposent en outre la mobilisation de tous les acteurs étatiques et non étatiques concernés (les décideurs politiques, y compris les parlementaires et les élus locaux, les responsables publics locaux, les FDS, les OSC, les chefs traditionnels et guides religieux, les femmes et les jeunes, les chercheurs, les médias) dans l’effort de prévention. Ils tablent en outre sur la mise en place de mécanismes de coordination et de promotion de synergies aux plans national et régional.

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Se prononçant sur le bilan de cette troisième rencontre régionale (après Abidjan en 2018 et Ouagadougou en 2019), la représentante du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse, Mme Carol Mottet, a exprimé sa satisfaction.

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