Musée: 17 ans après son décès, le salsero Gnonas Pedro va revivre dans la mémoire de ses mélomanes 

Afriquinfos Editeur
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Lokossa (© 2021 Afriquinfos) – Dans le cadre du 17è anniversaire de décès de l’artiste béninois, Pierre Gnona Kouassivi Sossou alias «Gnonas Pedro» qui sera célébré le 12 août prochain, diverses initiatives sont prises pour pérenniser son œuvre. Un musée portant son nom a été rénové et des activités sont prévues pour définitivement inscrire «le Dadjê International» comme il était surnommé, dans la mémoire collective.

Salsero émérite et ayant connu le summum de sa carrière en intégrant le mythique groupe «Africando», Gnonas Pedro s’est éteint il y a bientôt 17 ans. Mais, comme on le dit souvent, «un artiste ne meurt jamais», surtout si des mélomanes continuent de savourer ses mélodies.

L’Association «Art d’Afrique» est de celles qui ne veulent aucunement laisser l’héritage culturel de Gnonas Pedro tomber dans les oubliettes. Elle a procédé à la rénovation du Musée portant le nom de l’artiste où sont exposés différents objets ayant marqué le parcours artistique de Gnonas Pedro. Elle entend en outre, avec le soutien de la Préfecture de Lokossa, mettre en œuvre un projet d’immortalisation.

Il s’agit selon Job Montcho, directeur exécutif d’’Art d’Afrique’’, d’une compétition ‘Trophée Gnonas Pedro’ lancée le 12 juillet 2021, de la tenue d’une table ronde qui va réunir toutes les forces vives du département du Mono, et au cours de laquelle seront définies les actions à mener dans les trois prochaines années afin que, souligne Job Montcho, «en 2024, le Mono soit fier d’avoir comme héritage culturel Gnonas Pédro».

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Pour le préfet de Lokossa, Bienvenu D. Milohin, la rénovation du Musée Gnonas Pedro ainsi que les autres activités inscrites à l’ordre de la célébration du 17ème anniversaire de son décès viennent certes immortaliser l’artiste, mais aussi inspirer le patrimoine culturel local pour amorcer son développement. Il invite à cet effet tous les fils et filles du Mono et au-delà, à faire dudit Musée «un espace de recueillement mais aussi d’enrichissement». Il a également appelé les uns et les autres, qu’il s’agisse des forces vives du département du Mono, que du Bénin tout entier et même de l’Afrique, à faire de cet espace un lieu touristique.

Boniface T.