‘Hall of Fame’ de la FIBA : Mathieu Faye dédie sa nomination à l’ensemble du basket sénégalais

Afriquinfos Editeur
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Mathieu Faye, ex basketteur du Sénégal (photo, DR)

Dakar (© 2021 Afriquinfos)- Le 18 juin prochain, l’ancienne gloire du basket sénégalais fera son entrée dans le ‘Hall of Fame’ de la Fédération Internationale de Basket (FIBA). Le meneur de jeu, qui a fait les beaux jours des Lions de la Téranga version balle orange et de clubs à Dakar et en France, se réjouit de cette reconnaissance et la dédie à l’ensemble des acteurs de la discipline qui ont contribué à forger sa carrière.

Ancien meneur de jeu de l’équipe nationale du Sénégal, de la Jeanne d’Arc de Dakar et aussi de Limoges, Racing et Nantes, Mathieu Faye, trois fois champion d’Afrique avec le Sénégal (1972, 1978 et 1980), a également remporté une médaille d’or aux Jeux africains et a disputé les Jeux Olympiques de 1980. C’est l’ensemble de son parcours qui a été récompensé par sa nomination le 1er avril dernier par la FIBA. Il fait partie de la Promotion 2021 des personnalités du basket-ball qui vont être introduites dans le temple de la renommée de ce sport, le «Hall of fame», le 18 juin prochain.

Pour Mathieu Faye, au-delà de sa personne, du «sentiment de fierté, un honneur et un plaisir» qu’il a pu ressentir, c’est le basket-ball qui en ressort grandi. «Cette nomination au Hall of Fame de la FIBA représente aussi une récompense pour le basket sénégalais qui a dominé le continent à une certaine époque», a souligné l’ancienne gloire, aujourd’hui âgée de 63 ans.

«C’est aussi une récompense pour toutes les personnes qui nous ont accompagnés pour gagner ces titres, notamment nos entraîneurs, Mamadou Sow, Alioune Diop et Busnel Diagne, mes coéquipiers aussi, Oumar Dia Adidas 1, Joseph Lopez, Aimé Toupane et toute cette génération de basketteurs de la Jeanne d’Arc», s’est-il souvenu.

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Mathieu Faye pense aussi à la relève et estime que seul le retour aux fondamentaux de la discipline pourrait faire à nouveau émerger un meneur sénégalais de dimension internationale. «Les Américains et les Européens, quand ils venaient au Sénégal, c’était à la recherche des grands, tant et si bien que par réflexe, ceux qui s’occupaient du basket ont négligé la formation du basketteur à la base», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «Nos formateurs doivent s’intéresser à la formation de basketteurs maîtrisant la technique, qu’ils soient grands ou petits», insiste le nouveau «Hall of fame» de la FIBA.

S. B.