Lomé (© 2019 Afriquinfos) Comme l’année dernière, le Togo honore à nouveau sa présence dans la shortlist des 20 économies les plus réformatrices du Doing Business 2020 avec 19 autres pays dont 4 Africains, le Nigeria, le Kenya, Djibouti et le Zimbabwe. Cette place, le Togo la doit essentiellement aux réformes opérées dans 5 domaines.
Les équipes du Doing Business saluent la suppression de l’obligation pour les sociétés à responsabilité limitée (SARL) de faire rédiger leurs statuts par un notaire. La banque s’était gardée l’an dernier, de valider la réforme du seing privé pour le Togo.
« La transparence du processus de délivrance des permis de construire a été améliorée après que le Togo a publié une circulaire exigeant que les documents requis, l’approbation préalable et les droits soient disponibles en ligne», se félicitent les experts de la Banque mondiale.
Par ailleurs, soulignent-ils, le raccordement à l’électricité, «devenue moins coûteux à la suite d’une décision de la compagnie d’électricité de réduire » à nouveau, cette fois-ci de 50% les frais de branchement, ainsi que l’instauration d’un bureau unique pour le transfert de propriété, sont des réformes qui devraient simplifier la vie aux nouveaux entrepreneurs.
Enfin, pour la deuxième année d’affilée, « le Togo a amélioré l’accès à l’information sur le crédit en élargissant la couverture du bureau de crédit, Creditinfo Volo, et en commençant à diffuser les données des sociétés de services publics», se satisfait l’équipe de coordination du DB2020.
Après sa retentissante percée de 19 places, ponctuée d’une place de choix dans le top 10 des pays réformateurs en 2018, le Togo s’apprête à rééditer un exploit de rang. Pour Sandra Johnson, Ministre-Conseillère du Président de la République, en charge du Climat des Affaires, l’objectif, à terme, est de se hisser dans le top 100 mondial des économies où il est plus facile de faire les affaires.