Des villages de l'Etat de Kaduna (centre-nord) ont été attaqués lundi soir. Au moins 38 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées. Dans l'Etat de Bauchi (nord-est), la police a confimé dimanche la mort d'au moins 10 personnes dans une attaque menée par des hommes armés à Bauchi, chef-lieu de l'Etat de Bauchi.
Dans une déclaration publiée dimanche, le président Jonathan a annoncé la détermination du gouvernement à traduire les agresseurs en justice et a promis de restaurer la sécurité sur tout le territoire du pays.
Il a appelé tous les Nigérians à apporter un maximum de soutien aux forces armées et de sécurité qui s'efforcent de mettre fin au plus tôt à la menace de l'insécurité dans le pays.
Jeudi, le président Jonathan a suspendu sa participation au 23e sommet de l'Union africaine (UA) à Malabo en Guinée équatoriale pour regagner son pays, au lendemain d'un attentat à la bombe à Abuja, capitale du Nigeria, qui a causé 21 morts.
Egalement dimanche, le principal parti d'opposition du Nigeria, All Progressives Congress (APC), a déclaré condamner les dernières attaques dans la capitale et dans l'Etat de Bauchi.
Lai Mohammed, porte-parole national de l'APC, a indiqué dans une déclaration que rien ne pouvait justifier l'effusion de sang des citoyens innocents, tout en appelant le gouvernement central à réviser sa stratégie dans la lutte contre le terrorisme.
"Tout ce qui est fait maintenant ne fonctionne pas définitivement. Par conséquent, les attaques meurtrières terroristes sont devenues presque une affaire quotidienne", a-t-il affirmé, estimant que la stratégie anti-terroriste doit engager toutes les parties prenantes..
Le même jour, la police de l'Etat de Taraba (nord-est) a annoncé que 13 bergers avaient été tués par des hommes armés inconnus samedi dans la région de Maihula.
