"La réforme électorale doit unir, et non diviser. Le cas échéant, il n'y aura pas de réforme", a-t-il insisté dans son message du Nouvel An prononcé mercredi soir sur la télévision. "La réforme électorale concerne tout le monde et non pas les politiciens seulement. C'est un sujet très complexe qui mérite un débat approfondi avant que nous puissions tomber d'accord sur le type de réforme qui servira mieux les intérêts d'une société moderne (…) Ensemble et avec une bonne réforme, nous pouvons écrire un nouveau chapitre de l'histoire de notre pays", a affirmé Navin Ramgoolam. Le Premier ministre mauricien a indiqué auparavant que 46 ans après l'indépendance de notre pays, il est temps de penser en termes de Mauricien et non en termes de communauté.
Maurice est tenu d'apporter des modifications à son système électoral en vertu des recommandations des Nations après que des Mauriciens ont soumis des doléances auprès de la Commission des droits humains de l'ONU. Le groupe Resistance et Alternatives a protesté auprès de l'ONU sur la côté discriminatoire du Best Loser System qui prévoit une représentation sur une base ethnique au Parlement mauricien. Dans un jugement rendu public le 31 août 2012, la Commission des droits humains de l'ONU a demandé à l'Etat mauricien d'apporter des changements à ce système. Toujours au chapitre de l'actualité politique, le Premier ministre mauricien a assuré qu'il ira jusqu'au bout de son mandat qui se termine en mai 2015.
