Ce dernier poursuit ainsi ses initiatives et efforts de recherche visant à développer la culture de blé à Maurice et d'en faire, à long terme, une production économiquement rentable afin d' élargir la sécurité alimentaire de l'île touristique du sud- ouest de l'océan Indien.
Cette deuxième phase consiste à cultiver le blé sur une plus grande étendue de terre pour pouvoir réaliser une analyse plus approfondie du blé récolté, qui permettra de valider les résultats obtenus en laboratoire lors de la première phase du projet de culture de blé, lancée en 2012.
Lors de la première phase, six variétés de blé avaient été semées sur trois parcelles expérimentales à Montagne Blanche (est), Saint Antoine (nord) et Savannah (sud).
La récolte avait permis d'identifier les trois meilleures variétés qui présentent une meilleure capacité d'adaptation dans le milieu local, assurent un rendement potentiel, et offrent une meilleure résistance aux pestes et aux maladies. Le rendement s' élevait autour de 4 tonnes par hectare.
En outre, au cours de cette première phase, ont été identifiés les produits pouvant être obtenus à partir du blé cultivé localement. Ces produits sont notamment la farine destinée à la consommation et les aliments pour le bétail.
Dans le cadre de la deuxième phase, les trois meilleures variétés de blé issues de la première phase du projet ont été semées en juin 2013 sur une superficie de plus de 3,5 hectares ( environ 9 acres), répartie dans trois régions de l'île: St Aubin, St Antoine et Petit Merlot (centre). Une cérémonie pour marquer le début de la moisson se tiendra à Petit Merlot le 24 octobre.
L'étude de faisabilité portant sur la culture de blé à Maurice est en ligne avec la politique du gouvernement de réduire la facture locale des importations alimentaires. Le pays importe quelque 80% de ses besoins alimentaires et le taux annuel d' importation de blé s'élève à 166.000 tonnes.
