Le vice-président William Ruto a déclaré lundi soir qu'une équipe technique des ministères des Affaires internes et de l' Information, des Technologies de la communication travaillait sur les modalités du nouvel enregistrement qui devrait prendre six mois.
"Afin de résoudre les problèmes sécuritaires, nous devons consolider tous les registres actuels de personnes en un registre national doté d'informations exactes et pertinentes", a-t-il souligné.
Le pays est-africain est menacé par les extrémistes islamiques alliés aux milices d'Al-Chebaab et d'Al-Qaïda depuis que les forces kényanes ont pris le contrôle des bastions des insurgés en Somalie.
La police a également reconnu que malgré un renforcement de la sécurité, la menace perdure, et a appelé les centres commerciaux à rester vigilant et en "faire plus" pour empêcher les attaques.
M. Ruto a déclaré que la base de données contiendra les détails biométriques de toutes les personnes, les terres, les établissements et les avoirs, qui seront utilisés pour identifier les personnes détentrices de documents d'identification falsifiés ou contrefaits.
Le vice-président s'exprimait lors d'une réunion avec les commissaires de la Commission électorale indépendante pour trouver comment le gouvernement pouvait enregistrer au mieux tous les Kényans.
