Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) a abrité vendredi une importante réunion entre le ministre de l'Industrie, Dosso Moussa, et les patrons d'entreprises ivoiriennes. Au centre de cette rencontre, l'état des lieux provisoire des  sociétés privées pillées et la poursuite de l'élaboration des dossiers relatifs aux préjudices subis par les entreprises, lors de la crise post-électorale. Selon le président de la CGECI, Jean Kacou Diagou, a indiqué que les dommages subis par le secteur privé, à l'exception des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries à 938 milliards de francs CFA.  C'est ce montant que l'Etat doit prévoir pour les entreprises ivoiriennes qui demandent un dédommagement direct et financier.

L'INTER

Dix-sept personnalités sur 35 de l'ancien régime assignées à résidence à l'hôtel la Pergola d'Abidjan ont été libérées vendredi. Des sources diplomatiques expliquent cette sortie de "prison" des collaborateurs de Laurent Gbagbo par des pressions extérieures exercées sur le nouveau régime. De nombreux diplomates auraient en effet rencontré le président Alassane Ouattara pour des explications sur le statut exact et les conditions de détention des "prisonniers du 11 avril". D'autres démarches seraient en cours avec pour finalité la libération des pro-Gbagbo, quitte à ce que la justice les convoque par la suite dans le cadre d'une instruction judiciaire.

SOIR INFO

Les nombreux Ivoiriens qui ont trouvé refuge au Libéria ont commencé à rejoindre leur village. Sur un total de 1 000 prévus à la fin de la semaine, plus de 400 sont retournés chez eux début juin. Avec eux, ce sont également des milliers de déplacés qui ont fait le même chemin, avec de part et d'autre des fortunes diverses. Livrés à eux-mêmes, les réfugiés ivoiriens au Libéria n'ont dû leur survie qu'aux petits boulots "humiliants", selon leurs propres termes. A ces réfugiés ivoiriens du Libéria, il faut ajouter les déplacés internes qui ont jugé la situation sécuritaire acceptable pour regagner leur localité. C'est le cas de 6968 personnes qui avaient trouvé refuge dans des sites d'accueil aménagés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville de Danané.