Mouches à fruit : l’AIEA vient en aide aux pays de l’océan indien

Afriquinfos Editeur
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Les conséquences économiques de ce fléau sur ces pays sont tel que l'agence internationale n'a pas hésité à en faire l'objet de sa toute première réunion de coopération technique régionale. Durant les trois jours que durent les travaux, des techniciens de Maurice, des Seychelles, de La Réunion, de la Tanzanie et du Mozambique mettront en place une stratégie commune d'échanges de savoir-faire, de compétence, d'information dans le but de combattre le risque de propagation de mouches de fruits d'un pays à l'autre.

Il s'agit non seulement des mouches de fruits mais également de la mouche de melon qui s'acharne plus particulièrement sur des légumes de la famille des cucurbitacées, en l'occurrence les légumes à tiges rampantes parmi lesquels la courge, le concombre, la courgette, la calebasse, le melon et le melon d'eau.

A ce jour, le recours presque instantané aux pesticides et aux insecticides semble être la seule méthode de contrôle privilégié pour contrôler leur population sans donner le temps aux autorités de mesurer son impact réel tant sur l'environnement que sur la santé publique. Cette utilisation des produits chimiques est une source d'inquiétude pour les autorités mauriciennes et lors de l' ouverture des travaux, Satya Veyash Faugoo, ministre de l'Agro industrie, a mis beaucoup d'accent sur l'importance de ce projet et le danger que représentent les mouches de fruits de même que la mouche du melon et le rôle considérable des planteurs dans leur élimination.

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« Les planteurs ont tendance à utiliser intensément des pesticides pour combattre ces mouches. L'utilisation de pesticides est non seulement néfaste à l'environnement mais également à la santé humaine ». Il a précisé que l'élimination de ces insectes aura un impact considérable sur la qualité des fruits et les légumes, favorisera la possibilité d'exportation sans risque de restriction et contribuera à protéger la santé publique.