Dans les conclusions issues de cette réunion tenue du 16 au 17 février à Brazzaville, il ressort que cet organe a pour but de renforcer les capacités institutionnelles à l’échelle nationale et régionale, en vue d’une gestion efficace des migrations fondées sur la concertation et les connaissances.
Le DIMAC vise, entre autres, le partage d’expériences, d’ informations et de bonnes pratiques, notamment de données sur la migration, l’adoption d’une position commune sur les questions de migration et autres questions connexes, ainsi l’élaboration d’un protocole sur la libre circulation des personnes. Il faut ajouter à cela l’intégration des questions migratoires dans les programmes de développement et la facilitation des échanges entre pays de la sous-région et d’autres régions.
Le DIMAC a aussi pour mission d’analyser les questions connexes, notamment la migration et le développement, la migration de travail, l’intégration sociale des migrants, la protection des droits des migrants, le trafic illicite et la traite des personnes. L’Organisation internationale de la migration (OIM) a invité les Etats de la sous-région à actualiser les textes juridiques en la matière, à procéder au contrôle régulier aux frontières et à la lutte contre la migration irrégulière.
Cette conférence sous-régionale, la première du genre, a regroupé tous les Etats de la Ceeac, à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA), la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon et le Tchad.
