L’industrie musicale congolaise se porte mal, selon le pianiste congolais Ray Lema

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Par ailleurs, Ray a éclairé la presse et la communauté estudiantine de l'Institut national des arts (INA) sur deux concepts contradictoirement utilisés au quotidien par tous, dans le domaine musical, à savoir : "un chanteur et un musicien". Le chanteur est celui qui n'a que la "voix" comme langage musical alors que celui qui s'exprime par un "instrument", est le seul qui mérite d'être appelé "musicien", a-t-il dit en insistant pour marquer un net distinguo entre les deux catégories d'artistes

Dans cette optique, jugeant que depuis des décennies, le chanteur a effacé l'identité du musicien, il tient à ouvrir les horizons de celui-ci et le promouvoir en créant une école supérieure de musique devant fonctionner comme un département à l'INA. Ainsi, plusieurs grands musiciens du monde qu'il a eu à rencontrer dans ses multiples voyages viendront apporter leur expertise, afin que les musiciens congolais puissent accroître leur part et leur rayonnement dans le patrimoine de l'humanité.

Né en 1946 dans le Bas-Congo, Ray Lema est également un compositeur qui compte une discographie importante, notamment Koteja (1982), Kinshasa-Washington-Paris express (1983), Euro-africain suite avec Buda musique (1992) joué avec Joachim Kûhr, Stop time (1997), Paradox (laborie jazz) 2007.

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