C’est ce qu’indique un communiqué obtenu par l'agence Xinhua mercredi.
Le Fonds vert africain permettra de soutenir les pays africains dans la mise en oeuvre de la production du carbone à faible résilience au climat.
Le responsable du programme de la Banque pour la Zambie, Themba Bhebhe, a indiqué lors d'une réunion des pays d'Afrique australe à Lusaka sur le changement climatique que la banque a mis au point plusieurs politiques relatives à l'environnement et aux protections sociales qui accompagnent ses interventions.
Selon lui, il était important que les pays africains développent la capacité à intégrer le changement climatique dans les processus de développement, ajoutant que les questions du changement climatique constituent une menace pour la croissance durable et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
La réunion, dont le thème était "Renforcer l'intégration du changement climatique et la mise en oeuvre des protections sociale et écologique dans les opérations de banque" a réuni huit pays de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) à savoir le Botswana, le Lesotho, la Namibie, le Malawi, l'Afrique du Sud, le Swaziland , la Zambie et le Zimbabwe.
Vera Tembo, vice-ministre du Tourisme, de l'Environnement et des Ressources naturelles, a déclaré au cours de la même occasion que les pays africains ont été les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique, malgré le fait qu'ils contribuent moins à la production des gaz à effet de serre qui influent sur le climat, elle a donc demandé aux nations africaines de travailler ensemble dans la lutte contre les problèmes du changement climatique.
Les pays africains, a-t-elle dit, ont été atteints par les problèmes créés par le changement climatique comme les inondations, les sécheresses et la dégradation des terres et a identifié certains des secteurs les plus touchés comme l'agriculture, le tourisme et la santé.
