Washington (© 2020 Afriquinfos)- Le plus gros contrat de l’histoire de la NBA vient de recevoir quelques conseils de celui qui est probablement l’un des présidents les plus emblématiques de l’histoire des Etats-Unis. C’est Barack Obama himself qui s’est prononcé sur la carrière en pleine ascension de Giannis Antetokounmpo, estimant que le défenseur grec d’origine nigériane avait encore une grosse marge de progression.
Voir Barack Obama sur les parquets de basket-ball n’a rien d’inhabituel. L’ancien Président des Etats-Unis est un grand amoureux de la balle orange et n’hésite pas souvent, à chaque fois qu’il peut se le permettre, à faire quelques dribles et shoots. Récemment en pleine campagne pour l’élection de Joe Biden, dans une vidéo devenue virale, l’ancien locataire de la «Maison Blanche» s’était fendu d’un shoot à 3 points qui avait énormément fait réagir la toile.
Ainsi, quand il parle de basket-ball, Barack Obama connait son sujet. Giannis Antetokounmpo ferait bien de prendre en considération les conseils à lui donnés par le 44ème président des Etats-Unis.
Ce dernier, dans une interview qu’il a accordée à Bill Simmons, journaliste à The Ringer, s’est en effet prononcé sur les performances de «The Greek Freak». «Je veux voir Giannis développer son jeu à mi-distance cette saison. Tout le monde s’inquiète de son tir à 3 points, mais ce n’est pas ce dont il a besoin. Il doit avoir dans son arsenal un tir à 5 ou 6 mètres. C’est tout ce qui importe. S’il réussit, il deviendra réellement inarrêtable. S’il développe le même tir que Karl Malone à l’époque, ou même que Kawhi Leonard actuellement, et qu’il devient capable de tirer à mi-distance dans les fins de match, qui va pouvoir l’arrêter ? Mais s’il n’y arrive pas, je pense que Luka Doncic sera le meilleur jeune joueur, même si Zion Williamson est plus fun à voir jouer», a analysé Barack Obama dans le podcast de Bill Simmons.
Avec son nouveau contrat XXL paraphé, Giannis Antetokounmpo, MVP des deux dernières saisons, sait que de lourdes responsabilités reposent sur ses épaules dont la principale est d’emmener la franchise de Milwaukee au titre de champion NBA. Si les «advices» de Mister Barack peuvent y contribuer, il serait sûrement preneur.
S.B.
