Jamel Debbouze en quête d’identité

Afriquinfos Editeur
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Pour ce film Jamel Debbouze s’est montré encore plus engagé et plus volontaire que jamais, nous montrant qu’il peut manier humour et sérieux avec habileté. C’est une comédie dramatique qui véhicule un message universel fort sur l’identité.

Maxime Le Forestier chante : «On choisit pas ses parents/On choisit pas sa famille/On choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d'Alger/(…) Être né quelque part, c'est toujours un hasard/Laissez-moi ce repère ou je perds la mémoire.», ce qui résume très bien l’esprit du film de quête de soi et de ses racines.

Le film évoque le voyage initiatique d’un jeune français de 26 ans, fils d’émigrés algériens, qui est appelé par son père pour sauver la maison familiale en Algérie,  menacée de démolition.

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Ce retour aux sources amène le jeune homme à se questionner sur ses origines et à s’apercevoir que ce n’était pas l’image qu’il s’en était fait : « On est d’origine franco-algérienne et quand on va au bled, on se rend compte à quel point on est français. », nous dit Jamel Debouzze.

C’est sûrement un film qui peut changer les mentalités sur l’immigration, algérienne ici, et l’attachement au pays d’accueil : « ça permet d’apaiser les tensions, de mieux vivre les uns avec les autres », poursuit l’acteur.

Jamel Debbouze a souhaité donc rendre hommage à ces émigrés, peut-être d’abord par égoïsme de mener des projets qui lui tiennent à cœur et pour lesquels il s’engage complètement : « D’une certaine manière, je voulais humaniser les clandestins, comme on a fait pour Indigènes. ».

Le thème peu abordé jusqu’à maintenant au cinéma et le message engagé qu’il communique est l’une des raisons pour laquelle il faut voir le film selon l’humoriste : « C’est la première fois en France que l’on fait un film sur les fils d’immigrés, c’est la première qu’on le raconte comme ça. ».

 

Voici la bande annonce de "Né quelque part " :