Addis-Abeba (© 2025 Afriquinfos)- Les États membres de l’Union africaine (UA) éliront un nouveau vice-président de la Commission de l’UA en ce mois de février 2025. Actuellement occupée par la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa, trois candidates d’Afrique du Nord (l’Algérienne Selma Malika Haddadi, la Marocaine Latifa Akharbach et l’Égyptienne Hanan Morsy) s’affrontent pour ledit poste.
Latifa Akharbach, candidate marocaine, n’est pas étrangère aux arcanes de la diplomatie internationale. Véritable figure de la diplomatie marocaine, elle s’est imposée par son expérience internationale et ses compétences en matière de négociations. Ancienne journaliste et ministre déléguée aux Affaires étrangères, elle préside actuellement la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).
“Cette inauguration signifie aussi qu’il y a un bénéfice mutuel, promouvoir l’expertise et les synergies africaines en tout cas aussi pour la haca du Maroc de s’inscrire dans la vision du roi, sa majesté, le roi Mohammed 6 dans un discours prononcé, ici, même à Abidjan avait appelé à ce que l’Afrique fasse confiance à l’Afrique, ” a déclaré Latifa Akharbach, Candidate à la Vice-présidence de la CUA – Maroc.
L’Egyptienne Hanan Morsy est une candidate hautement qualifiée, avec plus de 25 ans d’expérience dans des organisations internationales telles que la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, la Banque africaine de développement et le FMI. Elle a dirigé des réformes importantes et conseillé plusieurs pays sur des questions telles que la gestion de la dette et l’efficacité des dépenses publiques.
“Nous devons attirer le secteur privé en créant un environnement commercial favorable et en alignant les incitations pour attirer davantage d’investissements. Nous devons également nous assurer que la dette est bien gérée et que les instruments de financement innovants sont transparents.”
A 47 ans, l’Algérienne Selma Malika Haddadi est présentée par ses pairs comme une diplomate chevronnée. Ses nominations récentes au poste d’ambassadrice en Ethiopie et représentante permanente auprès de l’Union Africaine, sont dans la continuité de son expérience, riche et variée, dans les affaires africaines et internationales. Bien qu’il y ait trois candidates en lice, la bataille se joue plus entre la Marocaine, Latifa Akharbach et l’ambassadrice Algérienne Selma Malika Haddadi. Notons que l’élection à la vice-présidence de l’Union africaine, est prévue en février 2025.
“Je m’attellerai à optimiser la coordination au sein des organes et structures de l’Union africaine. Et la coopération avec les partenaires, en ce que cela est primordial pour la réussite de toute entreprise visant à relever les défis de l’Afrique. Et à concrétiser les objectifs de paix, de stabilité, d’intégration et de prospérité’’, a promis l’algérienne Selma Malika Haddadi.
Qui de l’Algérienne, Selma Malika Haddadi, la Marocaine Latifa Akharbach et l’Égyptienne Hanan Morsy succédera à la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa, au poste de vice-président de la Commission de l’Union africaine (UA).
Les postes de président et de vice-président de la Commission de l’UA, ainsi que la plupart des six commissaires de l’UA, sont élus au scrutin secret. La présidence est assurée à tour de rôle par les cinq régions africaines. Ce sera le tour de l’Afrique de l’Est. Il y a quatre candidats, tous des hommes. L’Afrique du Nord présente de son côté des femmes pour le poste de vice-président.
La vice-présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), l’un des postes les plus stratégiques au sein de l’UA.
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