Elom 20ce appelle à une autre Afrique sur «Analgézik»

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Maux sociaux et politiques de l’Afrique, invitation des Africains à faire de l’introspection et évocation du parcours personnel du rappeur lui-même. C’est la photographie sonore du premier album d’Elom qui répond à l’état-civil au nom d’Elom Kossi Vinceslas. Sans oublier d’une part le « track caché » que comprend cette production discographique : un bonus déguisé sous forme d’un reportage (sur le « monde rural en Afrique ») réalisé par l’homme de média Alain Mouaka. Et d’autre part des featurings avec Renya et Kézita (respectivement des stars togolaises de la musique gospel et du reggae).

Grand passionné des mariages culturels entre l’Occident et l’Afrique et surtout des thèses du Dr Frantz Fanon et de Cheikh Anta Diop, sur « Analgézik », Elom se veut le héraut d’une nouvelle Afrique plus forte et respectée sur la planète. « Une des grandes pathologies dont nous "Nègres" souffrons, est l’aliénation, l’acculturation. Ce n’est certes pas entièrement de notre faute, mais en plein 21ème siècle, il n’y a plus d’excuse à cette tare », dénonce l’artiste dans son approche de la musique. Raison pour laquelle il partage sur son album « des lectures, des pensées qui aident à désaliéner, en écrivant ses textes avec son cœur (…) Les méninges des "bois d’ébène" ont besoin d’être enrichis à l’uranium, afin de faire face aux réalités d’un monde contemporain qui sera de plus en plus sans pitié. Mes écrits participent à cela ».

« Analgézik » a été mastérisé en France par le label « Grim Reaperz ». 

- Advertisement -

Afriquinfos