Relancés dans le groupe I après leur victoire sur le Cameroun dimanche dernier à Lomé, les Togolais ont l’intention d’aller réaliser le parfait hold-up en terre libyenne. Pour ce faire, ils veulent avoir la pleine capacité de tous leurs moyens. En réclamant entre autres des gages de sécurité autour de la tenue de cette rencontre.
La Fédération togolaise a ainsi milité pour que cette rencontre prévue initialement à Benghazi soit délocalisée à Tripoli (capitale économique de la Libye). Cependant, même cette délocalisation ne rassérène pas encore tous les membres de l’effectif togolais qui exigent des garanties sécuritaires pour ce match auprès de la Fifa.
Certains Eperviers qui ont vécu l’attentat de Cabinda (enclave angolaise, en janvier 2010) ont même choisi de boycotter carrément cette rencontre capitale pour le Togo dans l’optique d’une qualification pour le dernier tour des éliminatoires de Brésil 2014. Du côté de la Ftf (Fédération togolaise de football), on assure poursuivre toutes les démarches idoines pour faire disputer le match de vendredi dans de bonnes conditions aux ambassadeurs du foot togolais.
Même la piste d’une délocalisation dans un autre pays voisin de la Libye est évoquée… Une solution qui a très peu de chances d’être matérialisée, au regard de l’aval donné par la Fifa ce 10 juin pour jouer Libye-Togo à Tripoli, comme Libye-Rdc le 7 juin dernier.
Afriquinfos
