Sydney (© 2023 Afriquinfos)- La 9ème édition de la Coupe du Monde féminine s’est achevée le 20 août dernier avec une championne inédite, l’Espagne. C’est aussi l’une des éditions qui aura été marquée par des chiffres record.
Premier Mondial féminin à 32 équipes, la Coupe du Monde féminine 2023 a tenu toute ses promesses comme annoncé par le président de la FIFA, Gianni Infantino. Le dirigeant italo-suisse avait annoncé que cette édition co-organisée par la Nouvelle-Zélande et l’Australie serait «la meilleure de tous les temps».
Les chiffres n’ont pas fait mentir le patron de l’instance faîtière du football mondial. La finale entre l’Espagne et l’Angleterre a été suivie par 75.000 spectateurs. Avec 30.908 spectateurs comme moyenne, cette édition en Océanie est la troisième en termes d’affluence moyenne dans l’histoire de la compétition.
Seules celles organisées aux Etats-Unis en 1991 (37.944) et en Chine en 2007 (37.218) ont enregistré une affluence plus importante. A titre de comparaison, lors de l’édition 2019 organisée en France, il y avait en moyenne 21.756 spectateurs. En Nouvelle-Zélande, pourtant terre patentée de rugby, plus de 700.000 personnes se sont rendues aux matches.
La retransmission à la télévision a aussi eu son lot de succès. La demi-finale entre l’Australie et l’Angleterre a été l’évènement le plus suivi à la télévision de l’histoire en Australie, avec un pic de 11,5 millions de téléspectateurs, sur une population d’environ 25 millions de personnes!
Cette Coupe du monde a généré plus de 570 millions de dollars (520 millions d’euros) de recettes, selon la Fifa. L’instance a ainsi triplé les dotations par rapport à l’édition 2019 en France, portant les primes destinées aux sélections à un total historique de 152 millions de dollars (135 millions d’euros), soit dix fois plus que pour le Mondial 2015 au Canada.
S. B.
