Epidémie de maladie à virus de Marburg en Afrique centrale: Le bilan grimpe à 12 morts en Guinée équatoriale

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Fiche sur la maladie à virus de Marburg, hautement virulente et provoquant une fièvre hémorragique.

Le nouveau bilan provisoire de l’épidémie de maladie à virus de Marburg qui sévit depuis plus de trois mois en Guinée équatoriale s’établit à 12 morts, selon un nouveau bilan confirmé du ministère de la Santé confirmé lundi à l’AFP.

Le dernier décès recensé par les autorités dû à l’épidémie de ce virus cousin d’Ebola et presque aussi meurtrier que lui remontait au 11 avril.

Au 21 avril, « il y a eu 17 cas et 12 décès depuis le début de l’épidémie », a indiqué le ministère de la Santé dans un rapport présentant les données épidémiologiques de la maladie à virus de Marburg. Au total, 116 cas contacts font l’objet d’un suivi, contre 385 le 11 avril, et 1.427 personnes ont été cas contacts depuis le début de l’épidémie, selon la même source. Les cas recensés de cette fièvre hémorragique ont débordé de la province de Kié-Ntem (Est) où elle avait provoqué les premiers décès connus le 7 janvier, jusqu’à toucher Bata, la capitale économique de ce petit pays d’Afrique centrale, qui concentre la majorité des cas positifs confirmés (11 sur 17), selon les autorités.

Il y a près d’un mois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé la Guinée équatoriale à lui signaler les cas de virus de Marburg en raison de craintes de contaminations plus répandues qu’annoncées. L’agence onusienne s’alarmait d’une potentielle « épidémie à grande échelle », pouvant affecter notamment le Gabon et le Cameroun voisins.

Le virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. Le taux de létalité peut atteindre 88%.

Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.