Six des sept compagnies travaillent dans le secteur minier en partenariat avec le gouvernement, et une appartient à 100 % au gouvernement.
Le gouvernement accuse les compagnies minières de Marange, dont la plupart sont des joint-ventures avec investissements sud- africains, chinois, des Emirats arabes unis et ghanéens, de ne pas déclarer comme il se doit les recettes réalisées grâce à l' extraction de diamants, accusations niées par de nombreuses compagnies.
Le ministre des Mines, Walter Chidhakwa, a déclaré avoir rencontré les compagnies pour les informer que les changements annoncés par le président Robert Mugabe étaient éminents.
M. Chidhakwa a expliqué que la ou les deux compagnies qui resteront opéreront comme joint-ventures avec le gouvernement afin d'améliorer la transparence dans le secteur.
Robert Mugabe a expliqué que le Zimbabwe souhaite faire comme au Botswana et en Afrique du Sud où les gouvernements sont majoritaires dans les quelques compagnies qui exploitent les mines de diamants.
La décision de réduire le nombre de compagnies à Marange intervient alors que les compagnies peuvent désormais vendre leurs diamants sur les marchés internationaux, depuis la levée des sanctions européennes sur les compagnies diamantaires.
