Deux ministres d’Etat, à la présidence et à la vice-présidence, ainsi que cinq vice-ministres (de la Santé, de la Justice, des Affaires rurales, du Travail et des Transports) ne font désormais plus partie du Zanu-PF, parti au pouvoir zimbabwéen. Dans un communiqué, le président Robert Mugabe a annoncé ce dimanche qu’il se séparait définitivement d’eux.
«Leur conduite et leur performance n’ont pas atteint les niveaux requis», se justifie le chef de l’Etat dans le communiqué.
Ce dernier poursuit ainsi la série de limogeage entamée au début du mois contre les alliés de l’ancienne vice-présidente, Joice Mujuru, écartée de la direction de la Zanu-PF, au début du mois. Elle était accusée d’incompétence, de corruption et de complot pour assassiner Robert Mugabe. âgé de 90 ans, au pouvoir depuis 1980.
Les sept limogés étaient considérés comme des alliés de l'ancienne vice-présidente Joyce Mujuru.
Depuis le début du mois, 16 ministres au total ont perdu leurs postes.
A. Lamy
