Les infirmières, sages-femmes et pharmaciens du plus gros hôpital du pays, l'University Teaching Hospital (UTH), se sont mises en grève la semaine dernière pour demander l'amélioration des conditions de travail, et les menaces d'actions disciplinaires proférées par les ministres ne les ont pas convaincus de reprendre le chemin de l'hôpital.
Depuis, le mouvement s'est amplifié et d'autres travailleurs médicaux des autres hôpitaux des différentes villes ont rejoint l' action.
M. Sata, dans un communiqué publié par le porte-parole de la présidence George Chellah, a appelé les infirmières à reprendre immédiatement le travail car le gouvernement avait le dossier bien en main.
L'UTH compte 850 infirmières dont 495 sont actuellement en grève. Les infirmières ont promis que rien ne les obligerait à retourner au travail avant que le gouvernement ne réponde à leurs demandes.
Parmi ces dernières, les infirmières exigent une hausse du salaire de base de 100 %, à travail égal-salaire égal et une réduction du ratio infirmière-patient.