Vivement une autre face de l’arbitrage africain à partir des quarts-de-finale !

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Que sont devenues les compétences africaines en matière d’arbitrage ? Qu’est-ce qui obnubile les "hommes en noir" du continent berceau de l’Humanité, depuis le début de la 29ème Can, pour qu’ils ne voient pas des fautes si évidentes, décelables même par des débutants en foot ? Autant de questions sans réponses qui sont revenues dans la tête de nombreux Africains qui suivent la Can depuis le 19 janvier dernier…

Il est évident que l’arbitre ne peut pas tout siffler et déceler toutes les inconduites sur la pelouse, malgré la présence de ses trois assistants ou encore le recours de plus en plus à la vidéo. Tout au long du premier tour de la Can en cours, les décisions arbitrales incriminées ont été litigieuses car elles prêtent elles-mêmes le flanc aux contestations les plus passionnées. La faute surtout au fait que ces décisions sont arrêtées à quelques mètres des actions !

Figurant sur la liste des meilleurs sifflets du continent noir, le Sud-Africain Daniel Bennett est à titre d’exemple passé volontairement à côté de son match (Togo-Tunisie) en fermant les yeux sur des irrégularités patentes. L’inconduite de M. Bennett est devenue préoccupante quand il a attribué un carton jaune au défenseur Daré Nibombé à la place de son coéquipier Serges Akakpo. Moins de soixante secondes ont séparé la faute et la sanction.

Tout au long de ces trois semaines de compétition, à maintes reprises, plusieurs autres directeurs de matches ont détonné dans leurs choix. Les exemples foisonnent : laxisme à l’égard d’auteurs de fautes contre l’esprit du jeu pendant le match Nigeria-Zambie, Burkina Faso-Ethiopie, Algérie-Togo, Rdc-Mali. Ou encore penalties incontestables oubliés lors de Zambie-Nigeria et dans une moindre mesure Algérie-Côte d’Ivoire. Le tout, sans compter les coups de sifflet répétés qui ont annihilé des occasions dangereuses de but. La Commission des arbitres de la Caf a du pain sur la planche comme on peut s’en rendre compte. L’arbitrage, c’est aussi le véritable marketing d’une compétition. Aucun annonceur ne se hasarderait à miser sur un tournoi international qui perdrait sa sincérité, crédibilité. Que six (06) milliards d’âmes sur la planète suivent en direct des impérities sportives d’un continent déjà traîné dans la boue dans le monde sur les plans politique et économique devrait constituer un immense sujet de honte pour la Caf et ses premiers responsables.

Il est temps d’arrêter la saignée indigne du talent africain dans le domaine sportif. Messieurs les autorités de la Caf, le second tour de la Can qui débute samedi prochain attend impatiemment que vous veniez à résipiscence.

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