Togo/football : Le développement de l’arbitrage est du ressort de la Fédération

Afriquinfos Editeur
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Depuis le 19 mars 2010, le comité exécutif de la FIFA a adopté le règlement de l'organisation de l'arbitrage avec l'annonce de plusieurs mesures destinées au développement de l'arbitrage dont la création par chaque association nationale d'un département de l'arbitrage, a révélé M. Atsoo.

 Il a précisé que dorénavant, la planification stratégique, l'administration de l'arbitrage doivent conduire au développement et à la promotion des arbitres. Pour lui, les arbitres togolais ont du talent mais à l'état de nature; ce talent mérite d'être encadré, orienté par les instructeurs d'arbitres nationaux, la commission des arbitres, le département de l'arbitrage et soutenu par l'autorité compétente, la Fédération togolaise de football.

 Mais, nous assistons plutôt à une guerre de suprématie entre la commission des arbitres et le département de l'arbitrage, sans que d'autorité, la fédération n'ait cru devoir régler cette « querelle d'enfants », a affirmé le président d'ANAFOOT. Il a relevé le travail des instructeurs dans les sous commissions régionales des arbitres, qui se sacrifient sans grands moyens, à transmettre la connaissance des lois du jeu, leur application de façon uniforme aux arbitres et la volonté inébranlable de ces derniers à progresser.

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 M. Atsoo a surtout rappelé le travail abattu par feu Doyen Godfried EKUE qui par ses conseils à l'endroit de l'ensemble des acteurs, a fait émerger un de leurs collègues, Djaoupé Claude désigné par la Confédération africaine de football (CAF), il y a quelques années pour officier la finale aller de la Champions league africaine entre le Tout Puissant Mazembé de Lubumbashi (RDC) et l'Espérance de Tunis (TUNISIE). Pour lui, c'est une première dans l'histoire de tous les temps de notre arbitrage. « Mais au lieu de servir d'une porte ouverte vers un avenir plus glorieux qui devrait accueillir nos arbitres aux grands rendez-vous du continent, et maintenir notre place au sein de l'élite africaine, la suite a été une descente aux enfers » a déploré le président d'ANAFOOT.

 En effet, malheureusement, depuis ce match, c'est une descente aux enfers, les désignations du Togo sur les matchs A ou de champions league ont été nulles et pourtant, rien n'a été reproché officiellement à notre collègue DJAOUPE Claude, qui a été au demeurant, à la hauteur du match et qui avait eu pour inspecteur d'arbitre, Badara Sene, vice-président de la commission des arbitres de la CAF, un monsieur d'autorité, très rigoureux et respecté dans le monde de l'arbitrage. Ce qu'il a personnellement déploré, c'est que leur collègue n'a pas été suffisamment soutenu dans cette épreuve ni par sa propre fédération, ni par son pays car il connaît des arbitres à qui cette mésaventure ne pourra jamais arrivée car leur fédération et le pays réagiront immédiatement.

 « Faut-il rappeler que la CAF compte 53 membres et chaque pays aurait souhaité placer un arbitre en catégorie d'élite, c'est dire à quel point, les places sont limitées qu'il faut non seulement fondamentalement encadrer ses arbitres, mais aussi communiquer efficacement sur les performances et partant leur promotion », a-t-il conclu.