Tchad : L’Assemblée nationale demande l’élargissement de deux députés arrêtés pour conspiration

Afriquinfos Editeur
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Le 1er mai 2013, le gouvernement tchadien a annoncé qu'une tentative de déstabilisation du pays, ourdie depuis quatre mois, a été déjouée par les forces de défense et de sécurité. Dans le cadre de cette affaire, plusieurs personnalités militaires et politiques ont été mises aux arrêts, notamment les députés Saleh Makki, Malloum Kadre, Gali Gatta N'Gothé et Routouang Yoma Golom.

MM. Gali, un des leaders de l'opposition et président de la Commission Finances et Budget de l'Assemblée, et Routouang (un général à la retraite qui dirige, lui, la Commission Défense) ont bénéficié, il y a une semaine, d'une remise en liberté provisoire.

Tout en se réjouissant de la décision prise par la justice qui a ordonné la mise en liberté provisoire de MM. Gali et Routouang, le président de l'Assemblée nationale a exprimé son souhait de voir la même mesure élargie à leurs collègues Saleh Makki et Malloum Kadre qui attendent d'être auditionnés par le juge d'instruction.

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"Je souhaite que la justice dise le droit", a ajouté M. Haroun Kabadi, promettant que le bureau de l'Assemblée nationale continuera à suivre le dossier judiciaire jusqu'à son terme.