"A ce stade, nous avons reçu les lettres de confirmation de la participation de la République centrafricaine, de la Côte d'Ivoire et du Bénin. D'autres pays vont suivre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Yaoundé.
La conférence des ministres africains de la Jeunesse et des Sports (CONFEJES) d'expression francophone s'associe à cette grande manifestation sportive et culturelle. Ainsi, seront organisés, en marge des compétitions d'athlétisme, de basket-ball et de football à 5, un stage de formation des officiels techniques chargés d'encadrer ces jeux ainsi qu'un camp d'entraînement des meilleurs athlètes des délégations.
Les trois autres fédérations de sports pour personnes handicapées en ont profité pour expliquer leur plan d'action à l’opinion publique.
"Prioritairement, il faut faire vivre la nouvelle fédération, c'est-à-dire donner l'opportunité à nos athlètes, de pratiquer régulièrement ce qui leur est cher, à savoir les différentes disciplines inscrites au programme du sport pour personnes handicapées. Nous le faisions déjà. Aujourd'hui, il est question de normaliser cela", a déclaré le président de la Fédération camerounaise de sports pour déficients visuels (FECASDV), Norbert Tchoungui.
Les spécificités du sport pour personnes handicapées étant méconnues, cette fédération veut axer son programme sur la formation des entraîneurs, des volontaires, des officiels techniques et des athlètes afin d'organiser des compétitions suivant la règlementation internationale.
C'est un vaste chantier dont l'objectif final est de permettre aux handicapés de se prendre en charge. Selon Hervé Ngoyo Ngon, le président de la FECSADI, "ces personnes vont suivre des programmes de formation à un métier, pour qu'elles soient financièrement et matériellement autonomes. Nous pensons que le sport est le moyen idéal pour leur insertion et leur épanouissement social".
