Boxe/MMA : Après avoir conservé son titre, Francis Ngannou veut son indépendance de l’UFC 

Afriquinfos Editeur
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Las Vegas (© 2022 Afriquinfos)- C’était le combat de ce début d’année en Mix Martial Art (MMA). Francis Ngannou face à Cyril Gane. Le Camerounais a battu le Français sur décision unanime à l’issue du 5ème round et conserve son titre de Champion du monde des poids de l’UFC. Alors que son contrat prenait fin au terme du combat de samedi dernier, le Camerounais veut donner une nouvelle direction à sa carrière et exige par la même occasion plus de respect et de considération de la part de l’UFC.

Plus que le combat qui devait l’opposer à Cyril Gane, ce sont les passes d’armes entre son clan et celui du français et les dirigeants de l’UFC qui ont fait monter la pression ces dernières semaines. Francis Ngannou en fin de contrat ne cachait pas ses envies de départ notamment en raison de ses émoluments qu’il juge ne pas être à la hauteur de son statut.  Le Camerounais a reçu plusieurs propositions mais il réclame une hausse des tarifs. « Je ne combattrai plus pour 500.000 ou 600.000 dollars. C’est fini », a-t-il prévenu.

En effet, bien que son contrat avec l’UFC soit arrivé à terme, le Champion du monde reste lié à l’instance. Une clause le contraint à rester un an de plus ou à livrer trois combats supplémentaires avant de quitter l’UFC. Son clan conteste cette disposition et estime qu’en livrant son combat face à Cyril Gane, Francis Ngannou avait remplis sa part du contrat. Le double champion du monde, se voit déjà lui, embrasser une nouvelle carrière : « J’ai la boxe dans un coin de ma tête, c’est l’une des options à considérer. J’ai les yeux ouverts, je ne vais pas passer ma vie à l’UFC ». Le colosse de 35 ans se voit en effet quitter l’octogone pour monter sur le ring et faire de la boxe anglaise.

Mais avant d’en arriver là, il faut que la situation soit clarifiée avec l’UFC. « Tout est possible pour la suite. Il faut résoudre la situation avec l’UFC, qui est très tendue ces derniers temps. J’ai le maximum de cartes en main. Soit, ils vont s’arranger pour négocier soit ils vont me libérer. Je combats pour la liberté et l’indépendance, c’est tout. Je pense que chaque combattant doit être en position de s’exprimer sans avoir peur des représailles. Même pour ceux qui débutent, c’est un droit. Il n’y a pas besoin d’être en position de force pour réclamer ce qui est dû », a martelé celui qui est surnommé « Predator ».

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Boniface T.