Des femmes qui comptent en Afrique !!

Afriquinfos Editeur
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Comme depuis de nombreuses années, les femmes d’Afrique australe continuent de bien figurer dans les classements périodiques de « Forbes » consacrés au pouvoir et à l’argent. En ce début d’année 2012, cette “tradition” est encore respectée.

Dans ce “listing” de personnalités féminines phares du continent noir, la Zimbabwéenne Divine Ndhlukula a reçu la mention de la « femme la plus prospère dans le monde de l’entreprenariat privé ». Directrice de « Securico », l’une des plus grandes sociétés de gardiennage au Zimbabwé, en quinze ans d’activités, Mme Ndhlukula a réalisé un chiffre d’affaires estimé à 13 millions de dollars (environ 5 .850 millions de fcfa), emploie 3.400 personnes dont 900 femmes. « Securico » est la première entreprise zimbabwéenne dans le secteur de la sécurité à avoir décroché une certification Iso (International Organization for Standardisation).

 

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Plus jeune, plus dynamique et tournée vers le vestimentaire ; c’est l’empreinte de la société « SoleRebels » qui fabrique des chaussures et qui est dirigée par la belle Ethiopienne Bethlehem Tilahun Alemu. Elle s’est donnée pour ambition depuis 2004 de concurrencer des multinationales comme « Nike, Reebook, Adidas », en produisant des chaussures qui sont la résultante du génie artisanal éthiopien et des exigences de la modernité. Une originalité qui attire de la clientèle dans plus de trente Etats de la planète et sur internet. Cette conception des chaussures rapporte annuellement au moins un million de dollars (soit près de 450 millions de fcfa) à « SoleRebels » qui a figuré sur la liste des « cinq compagnies privées les prospères en Afrique en 2011 ». B. Tilahun Alemu a aussi décroché diverses distinctions internationales (au nom du rendement de sa société), parmi lesquelles le « Prix de l’entrepreneure la plus prometteuse en Afrique en 2011 ».

En dépit de leurs efforts quotidiens, Divine Ndhlukula et Tilahun Alemu ne figurent pas encore parmi les plus grosses fortunes féminines du continent noir. La shortlist de «Forbes » consacrée à ce sujet comporte neuf noms et est dominée essentiellement par des Sud-africaines ; huit en tout. A elles seules, ces Africaines fortunées totalisent officiellement au moins 50 millions de dollars d’avoirs (soit près de 22.500.000.000 de fcfa).

La seule “intruse” parmi ces neuf Africaines précitées est Angolaise. C’est la fille aînée du président angolais Eduardo dos Santos. Elle se nomme Isabel dos Santos et a injecté des millions d’euros dans plusieurs multinationales portugaises.

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