Sénégal: 7,3 millions d’électeurs au vote pour élire 165 députés et trancher entre une opposition mordante et le Pastef

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Des électeurs attendent devant un bureau de vote lors des élections législatives au Sénégal, à Dakar le 17 novembre 2024.

Les Sénégalais élisent ce 17 novembre 2024 leurs députés, les dirigeants du pays visant la majorité la plus large possible pour appliquer l’agenda de rupture et de justice sociale avec lequel ils ont été portés au pouvoir il y a huit mois.

A l’ouverture d’un bureau de vote de Dakar, des Sénégalais se rendent aux urnes pour élire leurs députés. Lors de ce scrutin, les dirigeants sénégalais visent la majorité la plus large possible pour appliquer l’agenda de rupture et de justice sociale avec lequel ils ont été portés au pouvoir il y a huit mois.

Des dizaines de personnes faisaient la queue devant des bureaux de vote dans le centre de la capitale Dakar, ont constaté des journalistes de l’AFP. Environ 7,3 millions d’électeurs sont appelés à élire 165 députés qui siégeront pour cinq ans. ‘J’espère que le Pastef (parti du Premier ministre Ousmane Sonko) va gagner les élections pour avoir la majorité, c’est pour mieux dérouler leur mandat. La priorité c’est le chômage, les jeunes sont tellement confrontés au chômage’, a défendu Pascal Goudiaby, 56 ans.

Les bureaux de vote ont progressivement ouvert à partir de 08h00 (locales et GMT) et doivent fermer à 18h00TU. Des projections fiables de la nouvelle Assemblée pourraient être disponibles dès la matinée de ce 18 novembre, grâce aux médias. Bassirou Diomaye Faye a été élu Président au premier tour en mars 2024, dénué de toute expérience exécutive mais tiré vers le sommet par l’enthousiasme et l’aspiration au changement d’une population jeune et éprouvée par trois années de confrontation politique et de crise économique. Son bouillant mentor Ousmane Sonko, qui aurait dû être à sa place si sa candidature n’avait pas été invalidée, est devenu Premier ministre.

Pendant des mois, ces avocats d’un « panafricanisme de gauche » ont mené une cohabitation conflictuelle avec une Assemblée toujours dominée par l’ancienne majorité présidentielle. M. Faye l’a dissoute dès que les délais constitutionnels l’ont permis, en septembre 2024.

© Afriquinfos & Agence France-Presse