Gianni Infantino réélu par acclamation au Rwanda pour un nouveau mandat 

Afriquinfos Editeur
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Kigali (© 2023 Afriquinfos)- Gianni Infantino a rempilé ce jeudi à la tête de la FIFA. Pas de surprise puisque le dirigeant Italo-suisse était seul candidat à sa propre succession.

Sous les feu des critiques et contesté par certaines fédérations, c’est pourtant sans coup férir que Gianni Infantino a été réélu ce jeudi à Kigali où s’est tenu le Congrès électif de la FIFA. Il devrait diriger l’instance jusqu’en 2027.

Aussitôt après sa réélection, le patron de la FIFA est parti à l’abordage répondant notamment aux critiques dont il est la cible : ‘’ Je ne comprends pas pourquoi vous nous critiquez, moi et la FIFA. Je ne comprends pas pourquoi certains journalistes sont si méchants… Peut-être que je ne parle pas assez aux journalistes. Peut-être que vous n’avez pas assez de fuites ? » a-t-il répondu aux médias un brin agacé.

Cette réponde est également adressée à la Fédération allemande qui a clairement fait savoir qu’elle ne soutiendrait pas la réélection d’Infantino. Son président Bernd Neuendorf a dans un communiqué, indiqué qu’ «au cours des dernières semaines, nous avons reçu peu ou pas d’informations de la FIFA sur diverses questions. La FIFA doit devenir beaucoup plus ouverte et transparente dans ses relations avec les associations nationales. Il est de son intérêt d’expliquer comment et pourquoi certaines décisions ont été prises et qui y a participé. Cela n’a pas toujours été le cas ces derniers temps’’. Au nombre des décisions qui font objet de controverses, figure l’élargissement de la Coupe du Monde 2026 à 48 sélections. Là aussi, Gianni Infantino a répondu lors de la conférence de presse après sa réélection arguant que avec l’actuel format de nombreuses talentueuses équipes étaient laissé sur le quoi : ‘’ L’Italie, l’Egypte de Mohamed Salah, la Suède, la Turquie, le Chili ou encore l’Algérie de Riyad Mahrez n’ont pas réussi à se qualifier lors d’une Coupe du monde à 32 équipes. » a-t-il laissé entendre. C’est donc reparti pour quatre années de projets, de controverses, de critiques et de droit de réponses.

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S.B.