Brazzaville (© 2025 Afriquinfos)- Les Diables Rouges du Congo sont privés de leurs prochains matchs de qualification pour la Coupe du Monde 2026 en raison d’une suspension du Congo par la FIFA en accord avec la Confédération africaine de football (CAF).
Cette suspension décidée le 6 février 2025 découle de la mise en place d’un Comité ad hoc par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, en septembre 2024, pour diriger la FECOFOOT. La FIFA, en accord avec la Confédération africaine de football (CAF), a estimé qu’il s’agissait d’une violation de ses statuts. «La FECOFOOT est suspendue avec effet immédiat en raison de l’ingérence de tierces parties dans les affaires de la Fédération», a indiqué l’instance mondiale. Précisant que cette décision fait suite à deux missions conjointes FIFA/CAF à Brazzaville.
Les deux instances parlent en effet d’ingérence gouvernementale et ne donnent pas les conditions de rétablissement de la Fécofoot. Pendant ce temps, à Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, le ministre des Sports, n’en démords pas. Lors d’un point de presse animé le 10 février, celui qui n’est autre que le gendre du président Sassou Nguesso, s’oppose à un retour du Comité exécutif de la fédération congolaise de football (Fécofoot) comme exigé par la FIFA dans son courriel. En lieu et place Hugues Ngouélondélé, appelle à trouver un compromis avec la FIFA dans les conditions voulues par le Congo.
«Nous trouverons certainement un compromis avec la FIFA mais nous n’accepterons aucune compromission. Le Congo est un pays souverain. Le football congolais appartient aux Congolais. Je vais entrer dans l’immédiat en contact avec la FIFA pour un compromis afin de trouver une solution à la crise qui oppose les acteurs du football congolais», a-t-il indiqué.
Pour justifier la mise en place d’un comité ad hoc par le ministère des Sports, Hugues Ngouélondélé reproche au président de la Fécofoot Jean Guy Blaise Mayolas, sa mauvaise gestion du football congolais et que toute cette crise est le ras-le-bol des dirigeants des clubs contre ladite gestion et le manque de résultats de nos clubs et nos équipes nationales
En prenant cette posture, le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, plonge le football dans une crise car, elle ne répond en rien aux injonctions de l’’instance faîtière du football mondial. La FIFA exige entre autres recommandations, le rétablissement du Comex à son siège, la remise du centre technique d’Ignié et le renoncement à faire changer les signatures des comptes forward de la FIFA.
S. B.
