Qualification du Niger: les secrets selon un spécialiste

Afriquinfos Editeur
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"Depuis 05 ans, le monde du football nigérien dispose du ou des oiseaux rares qui lui manquaient", décrit Issouf Kodo, grand passionné du sport. "Nous sommes donc repartis de zéro. Une sorte de table rase a été faite. Les principaux acteurs de ce foot ont fait une sorte de mea culpa, puisque c’est par le fruit de leurs inconduites que ce sport était tombé dans le creux de la vague. Ils ont procédé à une autocritique qui leur a permis de taire leurs divergences, leurs petites querelles et de s’atteler au travail (…)", renforce-t-il.

"Faut pas qu’on se leurre. Le football, ce n’est pas seulement sur le gazon, c’est aussi dans la tête ; c’est une administration qui doit s’organiser efficacement (…)", met en exergue notre confrère. "Du Président de la République jusqu’au Nigérien moyen, tout le monde s’est impliqué dans ce processus. Sursaut d’orgueil général plus la technique des joueurs sont donc à la base du petit rayonnement qui est en train de voir le jour dans cette discipline au Niger", souligne M. Kodo en élargissant le débat.

Un succès fondé sur une date clé

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La qualification du Mena pour sa première compétition panafricaine a eu pour rampe de lancement sa victoire, à domicile au cours des éliminatoires, sur la grande équipe des septuples champions d’Afrique: l’Egypte. C’était le 10 octobre 2010.

"Nous l’appelons 10-10-10 ! (…) Hormis le coach principal du Mena, un collège d’entraîneurs a été mis en place poursuivre ce match ! Tout le monde devait être attentif et éviter tout ce qui pouvait déstabiliser le psychique des joueurs, des supporteurs. C’est donc une synergie divine qui a permis au Niger d’y croire. S’en est suivie ensuite la victoire du Mena lors de la Coupe de l’Uemoa 2010 et leur accession aux demi-finales du 2ème Chan, au Soudan", interprète Issouf Kodo. "En fait, les nouvelles autorités de la Fenifoot ne se sont jamais données l’objectif d’être à la Can2012, mais la sur prochaine! Mais, vu que l’appétit vient en mangeant, joueurs et populations ont commencé à y croire", décrit ce journaliste sportif, pour renforcer les traits de la prouesse nigérienne.

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