Piraterie : Le Floréal patrouille dans l’IRTC

Afriquinfos Editeur
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La présence de navires de guerre au sein de ce dispositif rassure les quelques 20 000 bâtiments de commerce qui y transitent chaque année et dissuade d’éventuels actes de piraterie. Le golfe d’Aden est une des routes maritimes les plus empruntées au monde avec, par jour, plus de 50 navires et 30% des approvisionnements européens en pétrole et en gaz qui y passent. Ainsi, l’approvisionnement de la France et plus largement de l’Europe dépend très largement des flux maritimes transitant dans cette zone s’étendant sur 480 miles marins (soit 890 kms).

Différentes marines des pays limitrophes patrouillent également dans l’IRTC assurant une protection d’une partie du corridor ou de certains bâtiments directement liés aux intérêts de leur pays.

Depuis la création de ce couloir en 2008, aucun navire du Programme Alimentaire Mondial (PAM) l’empruntant n’y a été attaqué.

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Cela fait maintenant quelques semaines que l’on note une reprise des activités de piraterie avec le retour de conditions climatiques plus clémentes. Dans l’Océan Indien, le mois d’octobre sonne en effet la fin de la mousson et le début de l’été.

Le Floréal a donc redoublé de vigilance, vérifiant chaque navire de commerce identifié avec la liste du Maritime Security Center Horn of Africa (MSCHOA). Ce centre, situé à l’état-major de l’opération Atalante, à Northwood, près de Londres, entretient une liste complète des bâtiments de commerce recensant de nombreuses données comme leur taille, la nature de leur cargaison ou encore leur International Maritime Organisation (IMO), véritable plaque d’immatriculation.

Le Floréal terminera dans quelques jours sa patrouille au sein de l’IRTC relevé par un autre bâtiment de la force Atalante. La frégate de surveillance fera alors escale quelques jours à Djibouti avant de rejoindre une nouvelle zone de patrouille.