Le principe est simple, chaque pays obtient une note selon les informations données par treize institutions comme la Banque mondiale, les banques asiatiques et africaines de développement ou encore le Forum économique mondial. L’échelle va de 0 à 100, les pays avec un très faible score sont considérés comme "hautement corrompus" tandis que s’ils se rapprochent du 100 ce sont des pays "très vertueux".
Pour cette année, l’Europe se place dans les pays à fort taux de corruption du fait de la crise économique et financière qui touche la zone Euro, l’Italie est au 41ème rang coude à coude avec la Tunisie et la Grèce à la «36ème place ex-æquo avec la Colombie.
L’organisation recommande une nouvelle fois à l'Union Européenne «d'accentuer les efforts pour prévenir la corruption au sein des institutions publiques», il faut plus de transparence dans ces institutions.
A noter que les pays touchés par le «printemps arabe» affichent des scores inférieurs à 40. La note reste élevée puisque de nombreux cas d'abus de pouvoir et des accords secrets sont encore très fréquents dans ces pays. L'Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie occupent ex-æquo la 174ème et dernière place du tableau avec seulement 8 points.
